Édition du lundi 19 janvier 2009
Carte militaire: neuf contrats en cours de finalisation
Le plan d'accompagnement territorial des redéploiements de défense avance plutôt lentement. Cest ce quindique le quotidien "Les Echos" (19/1) qui a interrogé le secrétariat d'Etat à l'Aménagement du territoire, chargé de conduire ce dossier.
Plusieurs contrats sont en cours de signature, à Givet, Arras, Barcelonnette, Bitche, Provins et Briançon. Selon le journal, Caen, Metz et Joigny, touchés à partir de 2010, devraient suivre «rapidement».
Une dotation d'un peu plus de 50 millions, dont la moitié pour le soutien aux communes (5 millions en 2009, 10 en 2010 et 10 en 2011), est prévue pour ces neuf contrats. La série suivante concerne des fermetures de bases ou de casernes attendues en 2010 et 2011. «Pour certains d'entre eux les comités de pilotage sont ou se mettent en place. C'est ainsi le cas à Châteauroux, Dieuze (Moselle), Cambrai (Nord) ou Bourg-Saint-Maurice (Savoie)», précise le quotidien.
Les maires des villes moyennes, dont lassociation (FMVM) regroupe nombre de villes concernées, s'interrogent, eux, sur l'efficacité de ces dispositifs aux conditions «jugées souvent trop restrictives. Ils déplorent aussi que la prise en charge des coûts de dépollution des sites n'ait pas été encadrée. Ils s'étonnent enfin des maigres moyens affectés au fonds de soutien aux communes. «Où sont les 320 millions d'euros annoncés en juin?»
Dernier volet important du plan, la liste des personnels des administrations centrales qui doivent être délocalisés. Par rapport à l'objectif de 5.000 emplois transférés annoncés par le président de la République, «quelque 2.500 à 3.000 seulement sont à ce jour à peu près acquis. Et certains d'entre eux suscitent une violente opposition de la part des intéressés, comme c'est le cas au sein de l'Insee et d'autres services centraux (Dares, Drees) appelés à constituer un futur pôle de la statistique à Metz, dont le nombre initial de 1.000 emplois a d'ailleurs été ramené de 500 à 600 personnes.», précise le journal.
Par ailleurs, certains des ministères (Education nationale et Intérieur) à qui le Premier ministre avait demandé en juillet de proposer à la délocalisation en province 10% de leurs effectifs parisiens ne paraissent pas pressés.
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